Les meilleurs récupérateurs d’eau de pluie
Cuve murale 300L Garantia
Le moins cher
Récupérateur à eau déco 300L Belli
Le meilleur rapport qualité prix
Réservoir pliable 500L
Le plus futé
La canicule et la sécheresse de ces dernières années nous a fait prendre conscience de la fragilité des nos écosystèmes. L’eau, que l’on croyait inépuisable en Europe, vient à manquer, même en France.
Il est donc grand temps de s’adapter au changement climatique qui va aller en s’accélérant. Une des solutions de bon sens est de collecter l’eau de pluie pendant l’hiver pour la réutiliser en été. Pour se faire, on utilise un récupérateur d’eau de pluie. Il stockera une partie des écoulements des gouttières.
Soucieux d’écologie, nous avons testé plusieurs cuves à eau pour vous aider à choisir le meilleur modèle et le plus adapté à vos besoins. Nous vous expliquons aussi comment installer et utiliser votre récupérateur d’eau et les bénéfices que vous allez pouvoir en tirer.
Pour savoir comment choisir votre réservoir à eau de pluie, nous avons analysé les critères les plus importants pour bien choisir votre récupérateur d’eau de pluie.
Fonctionnement d’un récupérateur d’eau de pluie
Le principe de la collecte d’eau de pluie est de recueillir et de stocker l’eau de pluie pour la réutiliser, plutôt que de la laisser s’écouler et être absorbée par le sol ou canalisée vers les égouts ou les rivières.
C’est l’un des moyens les plus simples de stocker de l’eau en grande quantité à la maison tout en réduisant ses factures. Que vous optiez pour une citerne achetée dans le commerce ou un système bricolé vous-même, la récupération de l’eau de pluie est un choix intelligent et durable.
Cette eau collectée pourra ensuite être utilisée de différentes façons : arrosage du jardin, lavage de la voiture ou nettoyage d’une terrasse par exemple. Avec quelques investissements supplémentaires, il est même possible de l’utiliser pour la chasse d’eau des toilettes voire même pour la douche.
La récupération de l’eau de pluie est possible grâce aux gouttières installées sur les toits de vos bâtiments. L’eau de pluie est canalisée du toit vers la gouttière vers une cuve de stockage. Une fois celle ci-remplie, un trop-plein rejette l’eau en excès vers les égouts de façon classique.
L’eau stockée est ensuite récupérée selon différentes méthodes : un simple robinet placé au bas du réservoir ou une pompe électrique pour obtenir assez de pression pour alimenter un tuyau d’arrosage par exemple.
Pour ne pas encrasser votre cuve à eau, certains modèles sont équipés d’un système de filtration en amont. Il peut s’agir de simples grilles pour retenir les feuilles mortes, les mousses et autres débris végétaux qui tombent dans la gouttière.
Les avantages de la récupération d’eau pluviale
De façon générale, la collecte des eaux de pluie fournit une source d’eau douce propre dans des endroits où l’eau est rare, polluée ou seulement disponible de façon saisonnière.
En outre, la collecte et le stockage de l’eau de pluie peuvent être un moyen moins coûteux par rapport au dessalement ou à l’acheminement de l’eau sur de longues distances de garantir une eau propice à un usage domestique, ainsi que pour le jardinage, l’agriculture ou pour abreuver le bétail.
A l’échelle domestique, si vous possédez un jardin, une cave ou un garage, la récupération d’eau pluviale présente aussi des avantages bien concrets :
- une ressource gratuite qui permet de réduire sa facture d’eau
- un moyen de se prémunir contre la sécheresse estivale pour arroser à sa guise même en période de restriction
- un geste écologique et durable pour réduire son empreinte carbone et ne pas gaspiller d’eau potable précieuse
- un moyen de s’assurer d’avoir un minimum vital d’eau en cas de coupure prolongée
- réduire l’utilisation de certains produits ménagers car l’eau pluviale est peu calcaire ce qui améliore l’efficacité des détergents
- participer – même modestement – à limiter les risques d’inondation, en cas de fortes intempéries
réduire l’eau envoyée via les égouts aux usines de traitement et donc réduire leur charge de travail
Le saviez-vous ?
En cas de pénurie d’eau, l’arrosage est souvent interdit. Bien sûr, si vous possédez un réservoir d’eau de pluie, vous pourrez ainsi contourner cette restriction. Mais saviez-vous que cela présente un avantage écologique ? En effet, en arrosant régulièrement votre jardin, vous maintenez un niveau d’humidité dans le sol. Résultat : lors des prochaines pluie, l’eau pénètrera mieux dans le sol au lieu de simplement raviner en surface. Ceci favorise l’alimentation des nappes phréatiques et donc contribue à réduire l’impact des épisodes de sécheresse suivants.
Quels sont les inconvénients d’un collecteur d’eau de pluie chez soi ?
Il faut aussi présenter les inconvénients qu’il peut y avoir à utiliser un collecteur d’eau de pluie chez soi :
- il demande un minimum d’entretien avec un nettoyage une fois par an
- il faut prévoir le temps d’amortir son investissement sur quelques années avant qu’il ne soit rentable
- vous restez dépendant de la pluviométrie.
Outre le coût initial de l’installation d’un système de collecte, les propriétaires qui utilisent l’eau de pluie sont parfois confrontés à la sécheresse, aux limites de stockage et à un entretien régulier.
Calculer le volume de la citerne
Le volume de stockage d’eau de votre futur récupérateur d’eau de pluie est un critère de choix fondamental. Trop petit, vous seriez en sous-capacité, trop grand vous aurez du mal à rentabiliser votre investissement et il risque même d’être disgracieux.
En fait, le volume du récupérateur dépend de 4 paramètres :
- les usages que vous ferez de cette eau
- la surface du toit qui assure la collecte d’eau
- la pluviométrie dans votre région
- l’espace dont vous disposez pour entreposer la cuve.
Voyons cela plus en détail.
1- Les usages de votre récupérateur d’eau
Les usages de l’eau de pluie récupérée vont influencer le volume de la cuve.
L’utilisation le plus courante est généralement l’arrosage du jardin. La quantité d’eau qu’il faut y consacrer par an dépend de sa surface et de ce qui y pousse.
Voilà quelques éléments pour simplifier votre calcul :
- un potager consomme environ 100 l /m2.
- des fleurs et un gazon consomment 50 l / m2
- des massifs de fleurs et arbustes consomment en moyenne de 35 l / m2.
- des plantes en pot consomment environ 1000 l / m2.
Le lavage d’une voiture représente environ 225 l d’eau. Si vous lavez votre voiture 5 fois par an, il faut donc compter environ 1000 litres d’eau par an.
Si vous comptez utiliser l’eau de pluie pour une utilisation à l’intérieur de la maison (chasse d’eau, machine à laver), vos besoins seront les suivants :
- 5000 litres d’eau par personne et par pour les WC à raison d’environ 2 chasses d’eau de 10 litres tirées par jour.
- 1000 litres par personne et par an pour alimenter un lave-linge.
2- Le volume d’eau récupérable et la pluviométrie locale
Les dimensions du toit et le volume de précipitations sont à prendre en compte pour calculer le volume d’eau récupérable.
La formule est la suivante :
▸ précipitations en mm/an x coefficient de perte x surface.
Vous trouverez la pluviométrie moyenne annuelle de votre maison sur des sites spécialisés en météorologie comme par exemple celui-ci.
???? Attention, si vous utilisez votre récupérateur uniquement pour votre jardin, vos besoins en eau seront concentrés au printemps et en été. La pluviométrie hivernale ne doit pas être prise en compte. Il faut donc uniquement prendre en compte les pluies estivales et printanières pour dimensionner correctement votre cuve de récupération d’eau.
Le coefficient de perte dépend de la forme et des matériaux du toit.
- toit plat : coefficient de perte de 0,6
- toit en tuiles : coefficient de perte sera de 0,9
- toit en tôle ondulée : coefficient sera de 0,8.
- Toit en pente recouvert de gazon ou d’autres plantes : 0,25
???? Rappel : un mètre cube d’eau équivaut à 1000 litres d’eau.
Par exemple, dans une ville où il tombe en moyenne 1000 mm de pluie par an, pour un toit de 100 m2 en tuiles, vous obtenez la formule suivante : 1000 x 0,9 x 100 = 90 000. Vous pourrez donc récupérer 90 m3 d’eau dans l’année.
Normalement, il faudrait aussi prendre en compte dans le calcul l’orientation du toit (Nord ou Sud), sa pente, du type de filtre entre la gouttière et le récupérateur d’eau de pluie. Par souci de simplification, nous omettons ces paramètres.
Quel volume pour la cuve de récupération d’eau de pluie ?
Il ne reste plus qu’à effectuer le calcul de la citerne capable de répondre à vos besoins.
Vous allez commencer par faire la somme de vos besoins en eau par an : jardin, lavage, utilisation intérieure…
Comparez ensuite ce chiffre à votre capacité de récupération.
???? Il existe différentes contenances. La gamme s’étend du petit réservoir d’appoint de 200 ou 300 litres, à la cuve 1000 litres, jusqu’au grande citerne enterrées qui peuvent faire jusqu’à 10000 litres.
Quel type de réservoir d’eau de pluie choisir ?
Il existe 2 grandes catégories de réservoirs d’eau de pluie : aérien ou enterré.
Les récupérateurs d’eau de pluie aériens
Vous trouverez des récupérateurs d’eau aériens avec des volumes de 200 l à 2 000 l.
Il faut le raccorder à la descente d’une gouttière. Il doit être équipé d’un filtre, qui va éviter la présence de déchets végétaux et la formation de vase, et d’un robinet qui va vous permettre de prélever de l’eau directement.
Vous pouvez y adjoindre une pompe pour brancher un tuyau d’arrosage. Ils sont généralement fabriqués en résine synthétique ce qui permet de trouver de multiples formes et coloris.
Il s’agit de la solution la plus courante et la moins coûteuse car elle est simple à mettre en place. Il suffit de la poser sur le sol à l’extérieur de votre maison. Elle est par contre inutilisable en hiver à cause du gel.
Le réservoir d’eau de pluie enterré
Les modèles enterrés offrent des volumes plus importants, de 2000 l jusqu’à plus de 20000 l.
Ce type de cuve s’installe près d’une descente de gouttière. Le système est équipé d’un filtre plus élaboré que celui du récupérateur aérien. Il doit être aussi être raccordé aux canalisations d’arrivée d’eau de la maison et au tout-à-l’égout ou à votre système d’assainissement. Une pompe permettra d’extraire cette eau. Il peut être fabriqué en béton, en polyéthylène ou en acier inoxydable.
Ce dispositif est directement enterré dans votre jardin. Il permet d’alimenter des système d’arrosage automatique, les toilettes, le lave-linge…
La citerne enterrée est toutefois bien plus complexe à installer. Elle nécessite un terrassement et votre terrain doit être compatible.
Son emplacement doit répondre à plusieurs critères :
- proximité des gouttières des bâtiments
- proximité de la canalisation d’eau potable de la maison
- un mètre de profondeur dans le sol
- 1,20 m de distance minimum de vos fondations
- zone accessible pour un terrassement par une pelle mécanique..
C’est un véritable investissement à amortir sur plusieurs années. L’intervention d’un professionnel pour son installation est indispensable. Son entretien est aussi plus complexe mais ce système offre un début d’autonomie en eau.
La citerne souple de collecte des eaux
Autre solution, moins esthétique mais très pratique, le système de récupération d’eau de pluie souple. Il s’installe à l’extérieur directement sur le sol, dans un vide-sanitaire ou sous une terrasse.
La citerne est raccordée à une descente de gouttière. L’eau récupérée est filtrée. Un robinet permet de récupérer l’eau stockée. Il est aussi possible d’y adjoindre une pompe électrique.
Ce type de citerne offre des contenances confortables pouvant aller jusqu’à 25000 litres.
Leur gros avantages sont qu’elles sont très faciles à installer, très résistantes, elles restent accessibles pour la maintenance. Inconvénient : elles sont peu esthétiques. Il faut donc les cacher.
Les collecteurs d’eau jardinières et esthétiques
La tendance actuelle du marché se dirige vers des collecteurs d’eau plus esthétiques, plus design avec des formes originales. Objectif : remplacer les cuves rectangulaires par des modèles capables de se fondre dans le paysage. Non seulement vous stockez l’eau de pluie providentielle mais en plus, vous le faites en donnant du cachet à votre jardin. C’est un excellent choix si vous n’avez pas la possibilité de cacher votre cuve et que vous ne voulez pas qu’un élément disgracieux défigure votre propriété. On trouve désormais des cuves à eau de toutes les formes et de toutes les couleurs.
On trouve notamment des collecteurs en forme de puit avec jardinière intégrée pour embellir l’ensemble avec quelques fleurs. Capacité de 340 Litres.
Autre succès, le kit réservoir Vaso de 220 Litres. Sa forme en vase et sa belle couleur anthracite en font un élément de décoration à part entière et plus un accessoire à cacher au fond d’une courette.
Quelle matière choisir ?
La plupart des cuves de récupération d’eau de pluie disponibles sur le marché sont fabriquées en plastique polyéthylène.
Les récupérateurs d’eau pluviale les plus courants existent en 4 matières principales :
- le plastique (polyéthylène) : moins cher et très répandu aussi bien pour des modèles aériens qu’à enterrer. Il est léger, déformable et est disponibles en multiples formes et coloris.
- l’inox : résistant et esthétique voire même élégant, il est déclinable en multiples formes
- les textiles souples : ils peuvent contenir un grand volume et ils sont très facile à installer
- le béton : plus cher, il implique l’intervention d’un professionnel pour une fabrication dans les règles de l’art.
Les meilleures marques de citernes
Les grandes marques
Les marques de récupérateur d’eau de gouttière les plus citées sont :
- Belli
- Clixpro
- EMP
- Garantia (disponible chez Jardiland)
- Eda
- Nicoll (disponible chez Leroy Merlin)
- Renson
- Elho
- Interplast (disponible chez ManoMano).
Les accessoires indispensables
Généralement, les boutiques qui proposent des récupérateurs d’eau de pluie ne proposent pas de kits complets. Vous aurez donc une cuve et son couvercle, rien de plus.
Vous devrez y ajouter :
- le collecteur de raccord à votre gouttière qui inclut généralement un filtre basique
- le socle pour les cuves aériennes : indispensable pour stabiliser la cuve et la placer en hauteur pour pouvoir présenter un arrosoir en dessous de la cuve.
Des accessoires facultatifs sont aussi disponibles :
– filtres divers comme par exemple au charbon actif pour une eau de meilleure qualité
– pompe électrique pour obtenir de l’eau avec de la pression.
???? Nous avons comparé le coût d’utilisation d’une pompe à eau au coût de l’eau potable. Pomper de l’eau de pluie revient 100 fois moins cher !
Comment installer un récupérateur d’eau de pluie à poser ?
L’installation est en fait assez simple même sans être bricoleur.
Prévoyez les outils suivants :
- une visseuse ou perceuse
- un tournevis cruciforme
- une scie cloche
- un niveau à bulle
- une lime ou un cutter
- un crayon.
Pour commencer, choisissez l’emplacement le plus adapté pour la cuve. Le sol doit être liss, plat et horizontal.
Étape 1 : l’avant pose.
Votre récupérateur d’eau de pluie doit se trouver à proximité du tuyau de descente sur un sol plat et ferme, et être raccordé à une gouttière.
Étape 2 : installation du collecteur.
Le récupérateur mis en place, repérez les points de fixation.
utilisez un niveau à bulle pour tracer un trait sur le tuyau de descente, puis un autre sur le récupérateur d’eau. L’alignement au collecteur d’eau est nécessaire pour garantir la fonction de trop-plein.
Avec une perceuse munie d’une scie cloche au diamètre des embouts de fixation, percez le tuyau et le récupérateur puis, ébavurez.
Positionnez le collecteur dans le tuyau de descente et fixez-le avec les vis.
Sur le récupérateur d’eau, installez le joint d’étanchéité puis le raccord.
Étape 3 : raccordement du tuyau.
Repérez sur le flexible de raccordement la coupe à effectuer, puis coupez au cutter.
Reliez d’abord le tuyau à la gouttière en serrant bien la bague, avant de passer au raccordement sur votre récupérateur.
Serrez bien également. Terminez en montant le robinet et le couvercle sur le récupérateur d’eau.
Puis ouvrez le collecteur d’eau. Aux premières pluies, la récupération d’eau pourra débuter.
Quel est le prix d’un bac de collecte d’eau de pluie ?
Le prix d’un bac de collecte d’eau de pluie varie en fonction de son volume et de sa matière.
- Cuve premier prix : environ 50 euros
- Réservoir aérien à poser de 1000 L : de 150 à 400 euros
- Citerne enterrée : de 1000 à 5000 euros
Existe-t-il des aides de l’Etat pour acheter un réservoir d’eau ?
Au regard de l’urgence écologique et des risques de sécheresses, un récupérateurs d’eau de pluie est un équipement financé par certaines collectivité locales grâce à des aides et subventions.
Depuis le 1er janvier 2014, hélas, il n’est plus possible de bénéficier d’un crédit d’impôt autrefois fixé à 30%.
Il est cependant encore possible de bénéficier d’un taux de TVA réduit à 10% pour la fourniture et l’installation d’un dispositif de récupération des eaux de pluie.
Pour en bénéficier, le récupérateur d’eau doit être installé dans votre résidence principale achevée depuis plus de 2 ans.
Heureusement, de plus en plus de collectivités souhaitent favoriser la récupération d’eau. Certaines proposent des subventions.
Le conseil général de Hauts-de-Seine participe financièrement à l’acquisition d’un récupérateur d’eau de pluie, jusqu’à 50 % du montant de l’investissement.
Dans le Loiret, la ville de Semoy propose une aide de 50 % du montant TTC de la facture dans la limite de 60 €, 1 seule fois par adresse. Orléans travaille sur un dispositif similaire dont le montant reste à préciser.
En Martinique, la subvention octroyée va de 50 % à 90 % selon le barème.
La récupération d’eau : un enjeu de société
S’il existe toutes sortes de systèmes modernes de collecte de l’eau de pluie, la collecte de la pluie est une pratique ancienne. Les anthropologues pensent que la capacité de capter et de stocker l’eau est allée de pair avec le développement de l’agriculture, en particulier dans les environnements plus secs.
Des citernes destinées à stocker l’eau de pluie ont été trouvées dans des communautés dès le néolithique, et vers 2500 avant J.-C., on en trouvait dans ce qui est aujourd’hui Israël et l’île grecque de Crète, et plus tard dans l’Empire romain, à Istanbul et même à Venise.
La collecte de l’eau de pluie présente une multitude d’avantages qui vont au-delà de la réduction de la demande en ressources locales d’eau douce. En recueillant l’eau de pluie pendant un orage, on réduit le ruissellement des eaux pluviales, qui peut submerger les systèmes d’égouts locaux et faire en sorte que les polluants locaux atteignent les rivières et les ruisseaux, les lacs et les étangs, puis l’océan.
La collecte de l’eau de pluie peut également réduire l’érosion, notamment dans les environnements très secs où elle est fréquente, et réduire les inondations dans les zones de faible altitude.
Les avantages de cette pratique ont été reconnus dans de nombreuses villes du monde qui exigent ou encouragent désormais les systèmes de collecte des eaux de pluie. Par exemple, les Bermudes, les îles Vierges américaines et Santa Fe, au Nouveau-Mexique, imposent désormais l’installation d’un système de collecte des eaux de pluie sur toutes les nouvelles maisons, et le Texas offre une exonération fiscale pour l’achat de systèmes de collecte afin d’encourager cette pratique.
L’aéroport de Francfort, en Allemagne, recueille l’eau de pluie pour l’utiliser dans les toilettes et l’aménagement paysager de son terminal.
Sommaire
Cuve murale 300L Garantia
Le moins cher
Réservoir pliable 500L
Le plus futé
Cuve jardinière design
La plus élégante
Points de vigilance quand vous choisissez votre récupérateur d’eau
1- L’évacuation
Pour commencez, vérifiez toujours les accessoires avec lesquels votre cuve est livrée. Le robinet et le kit raccord cheneau sont-ils proposés en kit ? Si ce n’est pas le cas, vous devrez en acheter au bon format adapté aux orifices prévus à cet effet.
Repérez ensuite l’emplacement des trous destinés aux robinets : idéalement, vous devez avoir un orifice prévu en façade avant et un autre sur une face latérale. Ces orifices sont-ils déjà perçés ? Si oui, disposez-vous bien d’un bouchon ou du bon nombre de robinets ?
2- Trappe d’accès
Votre cuve dispose-t-elle d’une trappe d’accès par le dessus ?
Cette voie d’accès vous permettra d’inspecter visuellement le contenu de votre réservoir pour surveiller la présence de feuille voire même de vase en formation.
3- Présence d’une fixartion au mur
Dans le cas d’une cuve murale, il est important que celle-ci dispose de plusieurs points de fixation muraux pour éviter tout risque de bascule. Un minimum de 2 points d’attaches est nécessaire.
4- Prédécoupe pour le raccord gouttière
Pour simplifier l’installation de votre réservoir, vérifiez si celui-ci dispose de prédécoupes au bon diamètre afin d’y insérer le tuyau d’arrivée d’eau raccordé à la gouttière. Il suffira de le découper avec une scie cloche en suivant l’emplacement indiqué.